Architecture des bâtiments : tout ce qu’il faut savoir
L’architecture est l’art principal de concevoir l’espace et de construire des bâtiments, en respectant l’expérience ou les règles de construction scientifiques, ainsi que les concepts esthétiques classiques ou modernes de la forme et de l’aménagement de l’espace, y compris les aspects sociaux et environnementaux liés aux fonctions du bâtiment.
L’architecture et son intégration à l’environnement, quelle que soit sa fonction : habitable, tombale, rituelle, institutionnelle, religieuse, défensive, manuelle, commerciale, scientifique, signalétique, muséale, industrielle, monumentale, décorative, paysagère, et même art pur.
C’est pourquoi l’architecture est définie comme « l’expression de la culture ».
C’est ainsi qu’elle est considérée comme le premier des arts majeurs dans la classification des arts dans le (XXème siècle), classification composée de 9 arts majeurs. L’architecture est aussi reconnue comme faisant partie intégrante des beaux-arts.
Le monument spécifie également toutes les connaissances et techniques de l’art de concevoir et de construire des structures complexes, y compris des bâtiments, des espaces et des paysages terrestres modifiés par l’homme qui répondent aux normes architecturales.
En effet, la notion de bâtiment englobe le domaine de l’aménagement du territoire, permet d’exécuter les méthodes de planification ainsi que l’aménagement du territoire urbain.
L’aménagement de l’espace à différentes échelles
Ainsi, dans le cadre des recherches en urbanisme, nous avons constaté à travers la pratique du design urbain que les architectes réfléchissent le plus souvent à la composition de la ville.
Cependant, le domaine de compétence de l’architecte est varié : tel que les bâtiments, les espaces publics mais aussi des ouvrages plus restreints comme un navire (architecture navale).
Compte tenu de son champ d’application et de la volonté expresse de se concentrer sur la construction architecturale, l’architecture a été tout au long de son histoire une activité plus proche de l’art et de l’artisanat, plutôt qu’une activité strictement scientifique.
L’architecture est la conjonction de plusieurs disciplines, elle met en pratique plusieurs savoir-faire, tels que les beaux-arts ou encore les métiers du bâtiment.
Mais l’architecture utilisera aussi des ressources de différentes disciplines scientifiques : géologie, résistance des matériaux, et diverses sciences humaines comme l’anthropologie, la sociologie, la psychologie (ergonomie), l’écologie ou la géographie. Ainsi un monument se formalise aussi en empruntant à l’histoire.
L’architecture est-elle une infrastructure ?
L’architecture exige d’abord l’organisation des connaissances en compétences, en les appliquant à l’architecture, comme la composition, la géométrie, la forme, la décoration, l’harmonie (basée ou non sur la religion), tout en menant des enquêtes quantitatives, statiques et juridiques.
Méthodes courantes de construction de bâtiments. La différence entre l’architecture et l’infrastructure est que lorsque les architectes considèrent l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, l’infrastructure apporte une dimension spécifique de réflexion et de planification à l’architecte. Ce type de réflexion est à la fois esthétique, social, environnemental et philosophique.
Ainsi l’architecture a pour but de faire face à ces besoins et proposer une organisation et une technique de construction.
Sans mettre de côté des préoccupations esthétiques et sociales. L’architecture provient du désir de l’Homme de représenter des idéaux et de laisser une trace de son passage sur terre.
Cette multitude de besoins et les différentes réponses qui peuvent y être données ainsi que la diversité des sensibilités artistiques a abouti à la coexistence de différentes œuvres architecturales.
Cependant, ils peuvent être combinés par période, tendance de style (formel ou réellement éthéré), type de structure, type de technique et fonction (voir « Patrimoine architectural »).
L’architecture entre l’authenticité et la modernité
L’architecture est non seulement un moyen de création mais aussi un moyen de restauration et de transformation. Parfois, il s’agit simplement d’une action pour décorer le cadre sans aucune autre opération.
Et pour des constructions anciennes, il peut s’agir de modifications profondes avec un retour à l’aspect initial ou à l’inverse d’ajout de différences qui les modernise.
Dans certains cas, cela implique la combinaison de bâtiments, comme la composition d’une ville. Depuis l’antiquité, l’architecture a transformé des villes entières voire même des agglomérations, anciennes ou nouvelles, aussi bien antiques que contemporaines.
L’histoire de l’urbanisme ainsi que celle de l’architecture sont étroitement liées, nous avons trace de leur existence avant même la fondation de l’Égypte antique (3150 avant JC).
Avant l’âge du métal, les caractéristiques formelles des bâtiments font partie des contraintes de l’urbanisme, et leurs domaines d’application sont les villes et les territoires associés. Pour ces domaines, les données sociales et politiques sont d’une certaine importance.
L’architecture est-elle une priorité ?
Dans presque toutes les sociétés existantes, l’architecture est nécessaire pour produire des marques dans la mémoire des personnes organisées sédentaires.
De cette façon, une position solennelle est prise sur des lieux importants. Le bâtiment se transforme en un lieu de rassemblement de sa nature et de ses fonctions publiques et sociales.
Il s’agit d’une architecture par ordre de priorité, selon la période considérée, entre autres, nous trouvons :
- De montrer la puissance de la « Nature » et composer avec elle et avec l’écoulement du temps et ses énergies.
- Donner une image de puissance au pouvoir en place.
- Permettre aux classes sociales les plus aisées d’afficher leur richesses.
- Représenter la fonction spéciale d’un édifice au sein de la société.
Cependant, les choses tangibles et intangibles atteignent une bonne harmonie grâce à l’agencement des éléments. Néanmoins, l’harmonie correspond à la civilisation et à l’époque considérées.