Bâtiment et mobilité verte : une convergence indispensable

Aujourd’hui, sur le territoire français et dans le monde en général, nous remarquons que la protection de l’espace vert devient un enjeu capital dans le développement durable. Cependant, nous continuons d’assister à la dégradation de l’environnement.

Celle-ci est due à plusieurs causes dont l’émission des GES (gaz à effet de serre). En effet, ces toxines proviennent le plus souvent de l’utilisation des dispositifs de déplacement. C’est ainsi que le secteur du transport est pointé du doigt. L’une des solutions qui pourraient porter des fruits sur la durée est la convergence vers la mobilité verte.

 

En quoi consiste la mobilité verte ?

 

La mobilité verte est une technique qui consiste à utiliser un moyen de transport écologique et écoresponsable, c’est-à-dire, qui respecte l’environnement. Il s’agit plus concrètement de la reconversion du trajet routier carboné vers une route moins polluante, voire non polluante. 

Son objectif est d’une part de faciliter le passage dans les bouchons sur les routes et de diminuer la quantité de GES provenant de la circulation. D’autre part, elle permet d’économiser les frais de déplacement sur le plan individuel et collectif.

La mobilité verte est une mobilité dynamique qui s’applique aussi aux infrastructures et à l’aménagement du territoire. Elle contribue au développement durable. Elle est reconnue par :

• Son efficacité 

Elle fait gagner du temps au cours des déplacements grâce à ces moyens de transport (vélo, trottinette, etc.).

• Son effet non polluant 

En effet, beaucoup de véhicules sont à la base de la pollution atmosphérique et sonore. La mobilité verte permet d’avoir un confort acoustique, un air marin et une diminution des accidents dans la circulation.

 

Pourquoi l’adopter ?

 

Comme indiqué ci-haut, la mobilité verte ou mobilité alternative aide à lutter contre le réchauffement climatique. Elle doit être de ce fait encouragée parce qu’elle présente des avantages énormes au sein des foyers. Alors, en quoi la mobilité verte touche les bâtiments ?

Dans les ménages, le transport et le logement constituent en grande partie une dépense considérable à soustraire du revenu. Face à cela, il convient de trouver une solution pour réduire les frais de transport. C’est pourquoi, le recours à la mobilité écologique est fortement préconisé.

De plus, avec les naissances et les migrations, la population dans les pays s’accroît. Cela induit l’augmentation des empreintes carbone, les longs temps d’attente dans les embouteillages. Ceci détruit considérablement la qualité des vies humaines et de surcroît entraîne la dégradation de l’environnement. Ces paramètres peuvent donc influencer négativement sur les bâtiments.

Ainsi nous pouvons établir un lien entre mobilité verte et bâtiment. Nous en déduisons que la convergence écologique pourrait être un pilier indispensable dans l’émergence des pays. Au même titre que des moyens de transport plus écologiques, nous opterons donc pour des logements plus écologiques également.

 

Les types de mobilité verte

 

Dans l’optique de préserver l’environnement ainsi que la santé de la population, la mobilité verte appelle à l’exploitation de plusieurs solutions de déplacement écologiques. Elle fait donc intervenir :

 

Le vélo

 

Encore appelé bicyclette, le vélo est un moyen de déplacement économique qui se faufile facilement entre les voitures. Même dans les embouteillages, le vélo trouve toujours du chemin pour passer. Il ne prend pas de carburant et donc il n’a pas d’empreinte carbone.

 

La marche

 

La marche est le moyen de transport idéal que nous puissions avoir dans ce monde. Elle est d’abord naturelle, ensuite très écologique. Enfin, elle améliore le cadre de vie et pour finir, elle ne nécessite aucune dépense financière. Elle permet aussi de contribuer à une bonne santé.

 

La trottinette

 

Tout comme le vélo, la trottinette ou patinette est également un engin qui permet de se déplacer dans les villes. Elle s’utilise exactement comme les bicyclettes, à la seule différence qu’elle ne se pédale pas. En termes d’économie, c’est un moyen de transport écoresponsable à privilégier.

 

Le véhicule électrique

 

Ces types de véhicules n’utilisent pas les carburants conventionnels, car ils sont généralement rechargeables. Leur emploi protège l’environnement contre l’émission du CO2 par les pots d’échappement. Sans oublier qu’ils contribuent aussi à la réduction des bruits et donc à l’élimination de la pollution sonore. Ce sont des engins dotés de puissantes batteries.

 

Les transports en commun (tramway, métro, bus)

 

Les transports en commun sont de grands véhicules qui transportent plusieurs passagers. Nous les appelons également les transports publics. Ils sont très économiques, car les tickets pour y accéder sont moins chers, voire gratuits, dans certains cas. L’utilisation des transports en commun va rendre les trafics routiers fluides et éviter les pertes de temps. Il existe de ce fait des transports publics verts.

 

Covoiturage

 

Le covoiturage est une pratique qui consiste à partager un véhicule avec d’autres passagers. Il permet de réduire les dépenses concernant le carburant, l’entretien de la voiture. Il empêche la création des embouteillages et les pollutions.

 

Comment converger vers la mobilité verte ?

 

Il est très facile de converger vers la mobilité verte. Pour ce faire, certains bons gestes doivent être absolument adoptés. Il s’agit notamment de :

 

• L’utilisation fréquente des vélos, des trottinettes, etc.
• Le soutien indéfectible aux covoiturages et aux transports en commun.
• La réduction voire l’annulation des véhicules individuels.
• La création des passages piétons rapides vers les bâtiments (logement, bureaux, etc.).
• L’accessibilité aux voitures électriques.
• L’amélioration des moyens de déplacement publics et personnels.

 

Il est très beau d’utiliser des solutions écoresponsables, mais il serait encore plus intéressant si nous préparions les routes pour s’adapter à ces dernières. Alors, pour une convergence totale vers la mobilité verte, il faut :

 

• Construire des pistes cyclables pour les engins tels que : les vélos, les trottinettes, les scooters, etc.
• Construire des points de stationnement pour les transports publics, les véhicules électriques et les covoiturages.
• Construire des trottoirs pour les piétons.
• Construire plusieurs routes et même des raccourcis surtout dans les grandes agglomérations pour éviter les embouteillages.

 

L’immobilier peut être considéré comme un moyen efficace pour promouvoir la mobilité verte. En effet, dès la construction des bâtiments, Nous pouvons déjà prévoir des espaces pour les vélos ou les scooters électriques.

De la même manière, ces édifices peuvent être bâtis de telle sorte à amener les gens à se déplacer plus rapidement vers les transports en commun. Il sera temps de penser à la construction de logements éco-responsables ou dont le fonctionnement est assuré par des énergies renouvelables.